Logique interne de la course d'orientation

 

C'est une course indivi­duelle, en milieu incer­tain, varié, généralement boisé, consistant à rallier, le plus vite possible, plu­sieurs points marqués sur une carte, par l'itinéraire de son choix.

 

 

Les principes opérationnels en course d'orientation

 

·  Courir, réaliser un déplacement à allure optimale dans un milieu simple à com­plexe.

·  Se déplacer en marchant, en courant de façon efficace. Piloter son corps.au milieu des obstacles, les contourner pour conserver son cap, anticiper sur les changements de direction dus aux accidents de terrain. Contrôler sa vitesse et régler son allure en fonction du milieu, des conditions rencontrées... Trouver les appuis, les trajectoires les plus économiques en modulant, adap­tant son allure à la nature du sol, la pente, la pénétrabilité... et profiter de certines conditions (approche du poste, passage délicat, côte difficile..) pour s'offiir des temps de récupération C'est enfin améliorer sa rapidité gestuelle dans l'exécution de tàches telles que:

tenue, poinçonnage et rangement du carton de contrôle, pliage carte, prise d'azimut, orientation carte, lecture des définitions de poste, calcul des distances. Mémoriser le terrain parcouru et celui à parcourir (anticipation).

·  Se diriger, aller d'un lieu à un autre le plus précisément possible, à l'aide d'une carte voire d'une boussole.

·  Réaliser un parcours de poste à poste en milieu connu puis inconnu. C'est conserver son cap, une direction en sui­vant une ligne imaginaire sans dévier. C'est utiliser, pour progresser, des lignes directrices ou des repères caractéris­tiques.

 

Les principes d'action en course d'orientation

 

Repérer, se repérer

Il  faut savoir lire l'environnement et la carte pour se situer (où suis-je?). Il faut à tout instant pouvoir se situer et donc suivre sa progression sur la carte avec le pouce. Afin d'établir sa position dans le réel, tous les sens peuvent être sollicités. Par exemple: la vue pour percevoir, grâce à la luminosité d'un site, la proximité d'une clairiére, la lisière du bois. L'ouïe pour déceler, gràce aux bruits de circulation, la présence et la direction d'un axe routier.... Certaines sensations kinesthésiques peuvent aussi donner des indications sur la nature du sol, la pente... et permettre de se situer.

 

Interpréter- identifier

Pour établir continuellement la relation carte-terrain et suivre son déplacement sur la carte, il faut savoir lire la carte et décoder les signes conventionnels - ou non - il faut également s' informer du cir­cuit, de sa longueur, de sa dénivelée et utiliser à bon escient la définition donnée de chaque poste. Le calcul des distances à parcourir - sur les parcours partiels - est un élément à ne pas négliger surtout pour le pratiquant qui maîtrise l'étalonnage du pas.

 

Analyser

La lecture de la carte et du milieu permet d'élaborer différents projets d'itinéraire. Il est nécessaire de sélectionner sur la carte: les éléments facilitants (point d'at­taque, ligne directrice, ligne d'arrêt), les éléments caractéristiques donc vite iden­tifiables, les éléments «ralentisseurs» qui vont pertutber la progression (relief, péné­trabilité, zones humides...). Longueur des différents parcours, pénétrabilité, déni­velée... La réalisation de l'action et son efficacité passe aussi par une réutilisation des informations conservées en mémoire. Grâce à ce vécu, on peut connaître les points clés d'un type de situation et les procédés techniques adéquats pour répondre à cette situation. Il est néces­saire de tenir compte également de son propre comportement lors du ou des parcours partiels précédents avant d'envisa­ger telle ou telle option. Un échec - perte de temps - doit conduire à davantage de vigilance, à une remise en confiance qui passera par exemple par un choix plus facile sur un itinéraire basé sur des lignes directrices ou au contraire par la réussite à un exercice plus rigoureux tel que de progresser à l'azimut et à l'étalonnage pas.

 

Choisir

La prise de décision doit aussi être un acte rapide. Il faudra décider d un itmeraire qui ne sera pas forcément le plus court mais qui devrait être le plus rapide. il faut faire le choix d'une solution motrice et trouver l'allure optimale pour: rester lucide, pouvoir lire la carte en courant, repérer les détails, s'économiser, devan­cer les autres... Il faut aussi choisir le mode d'orientation le plus adéquat: lec­ture sommaire, visée de précision ou lec­ture précise, visée sommaire ou alterne de ces deux options. Pour choisir vite et efficacement, il faut anticiper et orienter sa recherche d'informations, sélectionner sa prise d'information et fixer déjà les structures de réponse.

 

Les enjeux de la formation en course d'orientation

 

·   Dévelapper le niveau d'autonomie de chacun dons l'espace.

·   Favoriser la prise de responsabilités en rapport avec les exigences de liacti­viré et du milieu.

Découvrir l'environnement, apprendre à le connaire pour mieux le respecter.

·   Moitriser les risques subjectifs et ob jectifs inhérents à l'activité pour assurer la sécurité de chacun et trouver les réponses adéquates aux situations proposées..

·   S'adapter aux conditions du monde extérieur. S'accoutumer à l'effort, se surpasser pour s 'éduquer à la santé.

·   Enrichir son patrimoine culturel en pratiquant une activité sociale, sportive et de loisirs adaptée aux l:esoins de la civilisation contemporaine.

·   Affermir sa  personnalité en osant s'aventurer.

 

Les principes de gestion en course d'orientation

 

·        Connaître l'environnement

il laut observer le milieu naturel, le com­prendre, le respecter. C'est une prise de contact permanente avec la nature.

 

·        Connaître son matériel

 

Connaître et savoir utiliser la carte, la boussole et avoir une tenue adéquate.

Décoder les symboles de la carte ainsi que les définitions de postes en code IOF.

 

·        Supprimer les risques objec­tifs

 

Savoir utiliser la boussole, connaitre ou trouver l'azimut de sécurité. Maîtriser l'étalonnage du pas et l'utiliser systéma­tiquement en cas de progression à l'azimut sans ligne d'arrêt au-delà du poste.

 

· Gérer ses propres ressources pour rester lucide

 

L' itinéraire sur un parcours partiel sera choisi en fonction du degré de fatigue de l'intéressé, de son niveau de pratique par rapport à la course. Les qualités intrinsèques individuelles peuvent également être prises en compte: utilisation de lignes directrices pour un coureur type «cross­man» plutôt qu'azimut.

 

· Améliorer son potentiel phy­sique

 

Et réduire sa fatigabilité par conséquent -par un entraînement foncier type fartlek, interval-training.

 

· Accepter les aléas et les anti­ciper

 

Se remettre en cause, évaluer les diffé­rentes prises de risque.

 

· Savoir tracer également un parcours et organiser une épreuve d'orientation

 

Principes d 'attitude :

· Maîtriser et vaincre ses appréhensions

 

La forêt est un milieu qui semble au début hostile, la «peur du loup» étant remplacée maintenant, parfois par celle de rencon­trer des animaux (tiques, serpents, san­gliers). H y a aussi, tout simplement, la peur de se perdre, de ne pas réussir. il faut à cet égard se rassurer soi-même, par exemple en «assurant» la pr'emiêre balise c'est-à-dire en essayant de l'atteindre par les modes d'orientation les plus sûrs (lignes directrices notamment...). Il faut savoir rester vigilant et concentré surtout si on rencontre d'autres orienteurs en forêt et ne pas tenir compte de leur choix, de leur cheminement... et être véritablement autonome en se disant que les autres peu­vent aussi se tromper.

 

S'aventurer

 

C'est savoir, d'une part, affronter un milieu inconnu mais aussi prendre des risques en choisissant des modes d'orien­tation ou des itinéraires moins sûrs mais plus rapides.

 


 


PREMIERE ETAPE :

Apprendre à se repérer

Familiarisation avec la carte

 

I - THEMES D’ETUDE :

 

-  Découverte de la  carte et des symboles graphlques.

-  Se situer et situer  des repères sur un plan.

-  Calcul des distances en rapport avec l'échelle de la carte et l'étalonnage de son double pas

 

Il - LES OBJECTIFS :

                                                                                                                                  

- Aller du REEL à la REPRESENTATION

- Aller du REPRESENTE AU REEL

- Aborder certains des fondamentaux techniques de la course d’orientation :

                étalonnage, orientation de la carte

 

III – LES PRINCJPES :

 

                A) Principes operationnels

- se situer sur la carte

- trouver ses repères

 

         B) Principes d'action

                    - élaborer une  représentation graphique du terraln

- établir la liaison terrain/carte et carte/terraln

 

        C) Principes de gestion

                - lire la carre et décoder les signes conventionnels

                - connaître l’environnement

 

      D) Principes d’attitude

- être attentif

- reconstruire le milieu

- se familiariser

 

IV – SITUATJONS PROPOSEES :

 

* élaboration de plans, cartes: créer son propre plan,  sa propre légende de tout ou

partie du milieu où se déroule l'activité : parc, extérieurs de l'établissement scolalre, du complexe sportif... Y reporter ensuite des éléments matériels (plots, fiches  poids, mini- bailses..) facilement repérables.

 

* Suivis et relevés d'itinéraires: reporter de façon individuelle sur un plan le trajet effectué derrière un guide ou sur un itinéraire jalonné. Réaliser un parcours indiqué sur la carte et composé au maximum de lignes directrices facilement identifiables.

Profiter de ces situations pour travailler le calcul des distances à partir de l'échelle, l'étalonnage du double pas et la tenue -orientée- de la carte.

 

V- EVALUATION :

- Exactitude et correction des  plans élaborés.

- Exactitude des reports de cheminement et de l'emplacement de certains points.

- Avoir constament la carte orientée.

- Détermination de la distance parcourue de tel â tel point.

- Evaluation ces écarts de distance sur 100 m ou plus calculée à partir de la

                                technique du double pas.

 

Ce qui doit être acquis à  l'issue de cette étape:

 

- Maîtrise de la lecture de la carte.

- Interprétation  des symboles de la carte.

- Calcul d'échelles

- Etalonnage du double pas.

- Tenue de la carte.


DEUXIEME ETAPE :

S'engager en autonomie

Se sécuriser

 

I – THEMES D'ETUDE :

 

-  Utilisation des lignes directrices et points caractéristiques pour se déplacer.

-  Progresser individuellement sans tenir compte des autre.

-  Utilisation de  la boussole (seulement en cas de séance en forêt) pour le calçul de l'azimut de sécurité et  l'orientation de la carte.

 

 

II - LES OBJECTIFS :

 

- Affiner la liaison carte/terrain

-  Privilégier la pratique Individuelle de l'activité.

 

 

1I1 - LES PRINCIPES :

 

    A) Principes opérationnels

- Réaliser seul un déplacement en milieu famillier à semi-inconnu.

 

  B) Principes d’action

                - utiliser pour progresser des lignes directrices et des points caractéristiques.

                - suivre sa progression sur la carte pour se situer.

 

C) Principes de gestion

- connaître les règles de sécurité afférentes à l'activité et au milieu investi.

- connaître ou déterminer l'azimut de sécurité et le rechercher à I'atde de la boussolle

- améliorer sa lecture de carte.

 

D) Principes d’attitude

- Rendre  " familllier «  un milieu inconnu.

- Contrôler ses émotions, vaincre ses appréhensions.

- Avoir confiance en soi.

 

 

IV – SITUATIONS PROPOSEES

 

                * Réalisation de parcours d'orientation simples nécessitant uniquement  la lecture de carte : soit par l'utilisation maximale de lignes directrices (chemins, fossés, ruisseaux,  limite de végétation...) avec balises placées sur ou à proximité immédiate de ces lignes ; soit en se référant à des points caractéristiques d'un milieu familier (poteau, banc, angle cloture ou de bâtiment ou de terrain de sport..).

     * Privilégier le travail individuel  même s'il est effectué en alternance avec un ou plusieurs équipiers (relais) ou conjointement (cf fiche).

           * Multiplier les parcours pour éviter le suivi entre élèves.

        * Mettre progressivement l'accent sur la vitesse de réalisation en donnant des délais litmites OU en chronomètrant.

 

V - EVALUATION

 

- Nombre de balises trouvées  par rapport au nombre pIacées.

- Nombre de bonnes balises trouvées par rapport au nombre de vraie et de fausses.

- Temps mis pour réaliser le parcours.

- Exactitude de positionnement des balises  fausses ou vraie selon situation proposée - Tenue de la carte orientée.

 - Travail en individuel ou au contraire recherche de l'assistance des autres élève, suivi ou copiage.

 

 

Ce qui doit être acquis à l'issue de cette 2ème étape :

 

- Maîtrise le la lecture de carte

-Tenue de la carte orientée avec le pouce qui suit la progression.

-UtiIisation  sommaire de la boussole pour déterminer les points cardinaux  l'azimut de sécurité et orienter la carte.

 

 

TROISIEME ETAPE

Réussir une performance

S’évaluer

 

I –THEMES D'ETUDE

 

- Sévaluer.

- Utihsation de la boussole pour se déplacer hors des lignes directrices.

 

II - LES OBJECTIFS

 

- Se confronter aux normes et contraintes de la course d'orientation ainsi qu 'aux autres élèves.

- Apprendre à s'orienter à l'aide de la boussole

- Evaluer ses propres ressources.

 

 

III - LES PRINCIPES

 

A) Principes opérationnels

- Se déplacer le plus rapidement et le plus précisément possible et plus vite que les autres.

 

B) Principes d'action

- Identifier ses propres ressources et les confronter aux contralntes de l'environnement et de l'activité

 

C) Principes de gestion

- Choisir le mode d'orientation approprié

- Faire sa propre analyse critique.de course : s'auto évaluer.

 

D) Principes d'attitude

- Se confronter aux autres.

- Gérer le couple vitesse-pécision

 

 

IV- LES SITUATIONS PROPOSEES

 

* Parcours d'orientation chronométrés se déroulant au début sur un nombre restreint de postes pour arriver en fin de cycle au parcours classique de course d'orientation.

 

* Course au score : gérer le temps et le choix de son cheminement pour trouver un maximum de balises dont la valeur en points diffère.

 

* Parcours â l'azimut : réaliser des parcours en "étoiles" ou "papillons" en utilisant au maximum la boussole il est important dans ces  séances de reprendre l'apprentissage ou la maîtrise de l'étalonnage du double-pas.

 

* Carte blanche ou course aux fenêtres.

 

IV- EVALUATION

 

- Temps mis pour réaliser le parcours par rapport aux autres.

- Calcul de la moyenne kilométrique Comparaison de cette moyenne avec celie réaliser en endurance.

- Précision de la visée avec la boussole

- Nombre de points totalisés sur course au score

- Analyse de la stratégie mise en place

- Analyse critique des différents itinéraires partiels.

 

 

Ce gui doit être act'uis à l'issue de cette 3ème étape

 

- Maîtrise de la visée à la boussole

- Connaissance des règles de base de la course d'orientation

- Capacité a élaborer soi-même un itinéraire en fonction des contraintes de l'environnement et/ou du temps imparti

- Capacité â gérer la présence ou la concurrence d'un ou plusieurs individus.

- Capacité à reconstituer son trajet sur la carte après la course et à le commenter.


 

QUATRIEME ETAPE

Progresser, améliorer et enrichir son répertoire

 

 

I – THEMES D'ETUDE

 

- Acquisition d'automatismes.

- Complexification des tâches.

 

 

II - LES OBJECTIFS

 

- Affiner ses modes d'orientation

- Trouver les solutions les plus adaptées à la réalisation de diverses tâches.

- Améliorer et gérer le couple vitesse-précision

- Introduire la notion de point d'attaque

 

III - LES PRINCIPES

 

A) Principes opérationnels

- Elaborer de nouvelles stratégies et différents projets d'itinéraire de plus en plus complexe

 

B) Principes d'action

- Identifier les solutions pertinentes pour progresser.

- Choisir vite et efficacement

 

C) Principes de gestion

- Améliorer son potentiel physique.

- Améliorer son matériel, sa tenue.

 

D) Principes d'attitude

- S'aventurer.

- Accepter l'incertitude et l'instabilité du milieu

- Etre véritablement autonome.

- Rester concentré.

 

 

IV - SITUATIONS PROPOSEES

 

* Parcours d'orientation de plus en plus complexes et en terrains variés.

* Course aux points.

* Parcours en couloirs.

* Parcours en fenêtres.

* Parcours sur carte blanche

* Parcours oro-hydro.

* Pose de balises.

 

 

 

V - EVALUATION

 

- Temps mis pour réaliser un parcours - classement

- Moyenne kilométrique.

- Indice de peformance

- Capacité d'analyser à posteriori sa course

 

 

Ce qui doit être acquis à l'issue de cette 4ème étaye:

 

- Automatisation complète de différents gestes techniques et réalisation simultanée de ceux-ci (visée + comptage pas + lecture carte...).

 


 

CINQUIEME ETAPE:

S'économiser

 

 

 

I- THEMES D'ETUDE

 

- L'itinéraire le plus court n 'est pas toujours le plus rapide ni le moins fatigant.

- Comment, quand et où récupérer?

- Connaissances des allures de course.

 

 

II - OBJECTIFS

 

- Apprendre à. se déplacer, à piloter son corps en terrain varié.

- Trouver et réaliser le meilleur itinéraire.

- Apprendre à connaître et à gérer ses propres ressources et déterminer l'allure adéquat~

- Etre capable de lire le reliefsur le terrain et sur la carte.

 

 

III - PRINCIPES

 

A) Principes opérationnels

- Progresser de façon optimale.

- Contrôler sa vitesse

 

B) Principes d'action

- Choisir le meilleur itinéraire

- Piloter efficacement son corps.

- Savoir récupérer et moduler son allure

 

C) Principes de gestion

- Gérer ses propres ressources par rapport au milieu et adapter son itinéraire.

 

D) Principes d'attitude

- Rester lucide pour effectuer les bons choix d'itinéraire.

- Savoir se modérer (aller vite mais ne pas se précipiter).

 

1V-SITUATIONS PROPOSEES

 

* Parcours sur courbes de niveau : se déplacer d'un poste à un autre poste situé à la même altitude en suivant la courbe de niveau donc sans descendre ni monter.

* Choix et comparaison d'itinéraires partiels : Matchs entre deux élèves de même niveau sur des itinéraires partiels différents. Comparaison des temps réalisés à allure constante.

* Détermination des allures de course : seuil an aérobie, seuil aérobie, Travail en endurance - intervalle - training.

 

V - EVALUATION

 

- Précision du déplacement en nivellement

- Aptitude à choisir le meilleur itinéralre et à expliquer les raisons de son choix.

- Connaissance de ses propres allures de course.

- Contrôle de la fréquence cardiaque.

 

Ce qui doit être acquis à l'issue de cette 5ème étape:

 

- maîtrise du rythme de course et adaptation au milieu.

- Capacité à réguler son énergie.

- Capacité à lire le relief et à l'adapter à son itinéraire enfonction de celui-ci

SIXIEME ETAPE

S 'adapter, anticiper

 

 

I - THEMESD'ETUDE

 

- La course d orientation se pratique en milieu varié mais aussi variable.

- Pratique de l'orientation sous diverses formes.

 

II - LES OBJECTIFS

 

- Peaufiner la stratégie individuelle de course

- Utiliser son "vécu" d'orienteur pour trouver les solutions adéquates et anticiper les variations.

- Maîtriser les risques.

 

III - LES PRINCIPES

 

A) Principes opérationnels

- Adapter sa prise de décision au REEL

- Anticiper son déplacement

 

B) Principes d'action

- Orienter sa recherche d'informations.

- Sélectionner les informations les plus pertinentes.

 

C) Principes de Gestion

- Accepter les aléas. Les anticiper.

- Evaluer les différentes prises de risques.

- Organiser. Tracer des parcours.

 

D) Principes d'attitude

- Se maîtriser dans un milieu instable et incertain

- Analyser son propre comportement lors des parcours partiels.

 

IV- LES SITUATIONS PROPOSEES

 

* Parcours "mémo" : réaliser un parcours sans carte

* Parcours "en fenêtres"

* Parcours sur carte blanche : parcours mettant en jeu l'imprêvu et favorisant par conséquent la prise de risque et l'adaption

* Organisation d'une course d'orientation de niveau régional

* Approche du ski-orientation ou de l'orientation à VTT, raid

 

V - EVALUATION

 

- Réussite (temps-classement) aux  parcours complexes proposés.

- Analyse de course: étude comparative de l'itinéraire prêvisionnel explicité et du trajet réalisé. Justification des changements intervenus et le bien fondé de ceux-ci

- Proposition de circuits: leur pertinence.

 

Ce qui doit être acquis à l'issue de cette ultime étape.

- S'orienter sans risque en toutes conditions.

- mettre en place des parcours d'orientation

Chapitre 2 : Principes pour organiser une course d'orientation en toute sécurite

Aufonomie et  responsabilité

 

La recherche de l'autonomie de l'élève est-elle compatible avec sa sécurité et n'engage-t-elle pas la responsabilité de l'enseignant?

Interrogations qui parfois rebutent ce dernier à aborder pleinement l’activité.

 

Suis-je couvert si je laisse un enfant seul réaliser un parcours d'orientation?

C'est un leitmotiv auquel on apportait réponse en alléguant que le principe même de la course d'orientation, sa logique

interne, était la réalisation d'un parcours de manière.individuelle et que, par conséquent, si la pratique de l'activité était agréée par l'Éducation nationale, elle l'était donc dans toute sa définition en conformité avec sa déontologie.

Les textes d'accompagnement des programmes de sixième, cinquième et qua­trième, faisant suite à l'Arrêté du 10 Ol 1997 fixant le programme applicable dans le cycle central des collèges, apportent également une téponse à ce probléme posé à l'enseignant.

Dans le groupe des activités physiques de pleine nature, la course d'orientation est programmée dès la classe de sixième et parmi les modalités de mise en oeuvre de cette activité, il est précisé que :

Au début du cycle et pour une question de responsabilité, les élèves peuvent che­miner en groupes très réduits (3 maxi­mum). En fin de cycle, l'enseignant fait courir l'élève seul afin qu'il se confronte individuellement aux problèmes

Voilà qui devrait rassurer certains ensei­gnants EPS mais il reste à définir quels sont les principes opérationnels à mettre en oeuvre pour rendre cette pratique APPN possible et sûre.

 

Le cadre  de pratique

 

Différentes Formes de courses d'orientation peuvent êfre envi­sagées au niveau scolaire

course d'orientation à pied, la plus géné­ralisée, mais aussi course d'orientation à VTT voire course d'orientation à ski, ces déux disciplines pouvant se pratiquer prin­cipalement dans le cadre de l'UNSS.

 

Le Milieu

Si la course d'orientation s'exerce surtout en milieu forestier, il y a souvent néces­sité d'aborder l'activité en terrain connu, à proximité immédiate dé l'établissement. Elle est donc envisageable et pratiquée, aussi bien en milieu urbain, semi urbain ou rural, mais requiert bien entendu des précautions supplémentaires.

 

Première étape : les précautions à prendre avant le cycle ou la séance

 

Montage du prolet pédagogique

Le projet d'organiser un cycle, d'ouvrir l'activité au sein de l'association sportive doit être en cohérence avec le projet EPS et le projet d'établissement.

Il devra donc être présente au conseil d'administration et faire l'objet d’une infor:mation auprès des parents et èlèves souvent pour démystifier l'activité et ses risques.

Cela sous-entend une attitude réfléchi de l'enseignant au regard des objectifs didactiques, des textes réglementaires et aussi de ses propres compétences et connaisances du milieu.

La recherche d'un ou plusieurs sites nécessaires en fonction des tâches d’apprentissage prévues et des élèves. Il sera bon pour l'enseignant de se renseigner auprès d'autres utilisateurs, d'autres collègues pour répertorier les sites  et obtenir des renseignements utiles.


 

Reconnaissance du site

il     s'agit de repérer :

·    Les zones à risque :  falaises, marais, cours d'eau, trou, excavation, cheminée d'aé­ration de champignonnières, barbelés... lappiazs... mais aussi lieu mal fréquenté parfois gay ou en activité : bûcheron-nage, débardage, chasse...

· Les lignes d'arrêt constituées principa­lement par: route, lisière de bois champ, voie ferrée, allée, forestière, fossé, rivière, cloture... qui peuvent être elles aussi des sources de dangers et de consignes à donner aux élèves.

- route : ne pas franchir ni aller dessus, ne pas monter en voiture...

- voie ferrée : ne pas aller dessus

- cours d'eau: ne pas s'approcher

- clôture électrifiée fréquente entre forêt et culture: ne pas toucher.

· Les lignes d'arrêt qui doivent intégrale-ment cerner la zone choisie pour l'acti­vite.

L'une de ces lignes d'arrêt servira pour l'azimut de sécurité.

· Les points caractéristiques où seront posées les balises.

· Les zones à privilégier pour effectuer par exemple un travail à l'azimut.

· Les zones difficiles (d'abattage, de régé­nération, ronciers, fougères...)

· Les lieux de départ, d'arrivée, de par­king

·     Les postes d'observation pour surveiller ou contrôler les élèves

Le(s) lieu(x) où le téléphone portable passe!

· La cabine téléphonique (en état dé fonc­tionnement) la plus proche.

 

Autorisation d'accès

Pour les forêts domaniales, demande auprès de l'ONF (Monsieur le Chef de division).

Se renseigner auprès des mairies pour les bois communaux ou pour connaître l'adresse des propriétaires de terrains pri­vés (qui peuvent parfois jouxter 1a forêt domaniale ou être gérés également par l'ONF)

 

Les périodes sensibles

- La période de chasse (fin septemre, début mars). On peut obtenir les plans de chasse auprès de l'ONF ou  des Fédérations départemental de la chasse.

- La période de régénération de flore et de reproduction de la faune. Selon les divisions ONF cette période s’étend d'avril à mi-juin voire fin juin.

- On trouve aussi des interdictions pour assurer la tranquillité des cervidés fin septembre-octobre au mornent du «brame des cerfs» la période du rut.

 En somme hormis le mois de mars toute l'année scolaire peut-être sujette à des interdictions!

Des accords restent cependant possibles durant ces périodes sensibles près contacts locaux.

 

Autorisations de sortie-­déplacements

Si la séance se déroule à proximité de l'établissement, qu'elle ne nécessite pas l'utilisation de moyen de transport col­lectif et qu'elle est inscrite dans le projet EPS de l'établissement ou dans le projet d'action de l'association sportive l'in­formation simple auprès du chef d'éta­blissement est suffisante.

En cas d'utisation de transports collec­tifs, le chef d'établissement se voit confier la délivrance de l'autorisation. S'il s’agit d'une sortie en forêt dans le cadre d’un projet éducatif, parcours diversifiés, classes de découverte, 1' autorisation tien parentale est obligatoire.

L'assurance des élèves contre les accidents subis ou causés lors de la sortie est obligatoire si la participation à 1' ctivité revêt un caractère facultatif, (circu1aire du 20 aout 1976).

 

Donner au chef d'établissement les informations suivantes

- Lieu de l'activité avec photocopie de la zone retenue pour l'activité, points de stationnement, de départ et d'arrivée.

- Horaies de départs de l'établissement et pour l'activité proprement dite

- Horaire de fin d'activitée et de retour

- Liste des élèves emmenés et des accom­pagnateurs éventuels.

- Numéro de téléphone de la gendarmerie la plus proche et numéro du télé­phone portable que vous aurez emmené.


 

Conditions climatiques

il est bon de s'informer auprès de la météo locale des prévisions climatiques pour le jour de la sortie orientation

En cas de pluie,il faut prévoir :

- K-Way ou imperméable;

- affaires de rechange dont des chaussures et des chaussettes;

- sac plastique pour les affaires mouillées;

- des pochettes plastiques de protection pour les cartes et cartons de contrôle;

- un abri de fortune en tendant des bâches entre des arbres;

- un itinéraire et un horaire réadapté.

 

Renseignements sur les élèves

 

· S'assurer que tous les élèves peuvent pratiquer et n'ont donc pas de contre-indication par rapport à la course à pied mais aussi par rapport aux piqûres d'in­sectes, d'orties;

· savoir quels médicaments ne peuvent être donnés à tel ou tel élève;

· donner à chaque élève la liste du maté­riel et de l'équipemnent à emporter pen­dant et après l'activité.

 

 

Modèle de liste de matériel

 

· La tenue (préconiser bas de survêtement ou collant long et maillot manches longues).

· Les guêtres ou chaussettes menforcées sur le devant.

· La montre (pour ne pas dépasser le temps imparti).

· Des chaussures à crampons voire type foot

· épingle à rourrice pour attacher son carton de contrôle.

· Marqueur indélébile type stabilo notamment pour courses au score

· Petit sac à dos avec gourde, barre énergétique K-WAY

· Boussole avec cordon.

· sifflet

· Plastique de protection carte

 

Si la carte est donnée avec un plastique, celui-ci peut servir pour protéger le carton de contrôle, (s'il n'est pas indéchirable) en cas de pluie ou y glisser les définitions de postes ainsi que les indications de sécu­rité : azimut de repli et numéros de télé­phone de l'établissement ainsi que le por­table de l'enseignant et l'heure de clôture de l'activité.

 

Constituer les groupes, les adapter au milieu

 

Éviter que les élèves les plus en difficulté se retrouvent ensemble et partent souvent dans les derniers car ils rentreront encore plus tard et n'auront pas la possibilité de se «recaler» grâce à la rencontre d'autres groupes.

S'assurer que le niveau des élèves est compatible avec les situations pédagogiques envisagées.

Exemple : ne pas donner des postes à rechercher à l'azimut si l'utilisation de la boussole n'est pas acquise ni l'étalonnage du double pas.

 

évaluer donc les pré-requis des élèves avant toute touche tâche

 

Le minimum requis pour un travail en forêt sera, pour la rnanpulation de la boussole, de trouver l'azimut de sécurité à partir de l'indication du point cardinal retenu Accoutmance à 1'évolution en forêt. Jeux en forêt pour arriver progressivement à l'isolement.

Déplacements en forêt, hors pistes avec mémorisation du chemi parcouru, de la direction du départ.

Apprendre à courir droit


 

L'azimut de sécurité

 

il doit être le plus simple possible donc en cas de choix divers, préférer le nord (1'aiguille rouge), le sud puis l'est et enfin l'ouest (Le W marqué sur la boussole porte déjà à confusion). On peut envisa­ger dés azimuts de sécurité intermédiaires tels que NE-SE-NW-SW mais s'assurer de la compréhension de tous. Comme il est indiqué dans le chapitre reconnaissance du site l'azimut de sécu­rité doit amener l'élève perdu sur une ligne d'arrêt, qu'il ne devra plus quitter.

Là aussi, il faudra choisir les lignes direc­trices les plus évidentes:

- route, chemin forestier, lisière de bois, allée forestière, cours d'eau, voie fer­rée, fossé, clôture...

Si ces lignes directrices présentent un cer­tain risque, il faudra bien en avertir élèves et leur donner les consignes adéquates. (cf reconnaissance du site)

 

Rappeler l'azimut de sécuritè soit:

· Au départ

·Au dos de la carte

· Sur le carton de contrôle

·  Sur la fiche de définitions des poste avec le(s) numéros de téléphone secours

 

Aménagements préalables du site

 

- Fléchage du lieu de rendez-vous Si rencontre inter établissements

- Jalonnage éventuel, par exemple :

Pour se rendre au véritable départ pour exécuter un travail sur lignes directrices

Pour ramener les égarés dela ligne d’arrêt donné par l’azimut de sécurité vers le lieu de parking.

Les jalons sont constitués d'un morceau de rubalise plastique (environ 0,50 m) attaché à une pince à linge.

Celle-ci s'installe facilement sur la moindre branche et se défait de la même manière.

Stocker sur un cintre métallique.

 

Utilisation de rubalise pour:

 

· entourer une zone dangereuse, une exca­vation;

· barrer l'accès à une falaise;

· signaler un barbelé discret, un danger quelconque;

· empêcher de «sortir de la carte» lorsque­la partie cartographiée n'est pas limités sur tous les Cotés par des lignes d'arrêts très évidentes;

· aller dela dernière balise (99) à l'arrivée.

 

- Pose éventuelle de panneaux sur les pourtours du site pour informer du dérou­lement de la course;

- Ramassage des détritus, papiers, sacs plastiques etc. avant l'arrivée des élèves (c'est incitatif de laisser un endroit propre si on l'a trouvé ainsi)

 

Bien entendu après

 

· Installer des sacs poubelles

· Nettoyer les zones d'accueil, de départ et d'arrivée,là où il y aura du monde… de tout ce qui pourrait blesser un enfant:

- ronce, ortie, branches basses, branche à terre, pierres...

 

Prevoir

 

- Sécateur, faucille, faux, râteau...

- En cas de parcours d'orientation long, prévoir un poste de ravitaillement en eau.


 

Préparation de la carte

 

La carte, outil nécessaire à la pratique de l'orientation, constitue elle-méme un élé­ment de sécurité important.

Une carte fausse, pas assez détaillée, imprécise est une source d'erreurs donc de risques de se perdre.

L'échelle de la carte est importante éga­lement: on se repère plus facilement sur une carte àl'échelle l/5000 que sur une carte à l'échelle 1/25000 du type IGN. L'utilisation de la carte aux normes IOF (International Orienteering Federation) est préconisée.

Carte moderne d'orientaton, elle donne une image très précise du terrain mais nécessitera bien entendu un apprentissage de la lecture des symboles et des couleurs. Se renseigner auprès des clubs, comités FFCO pour connaître les cartes existantes. Evitez de les photocopier d'abord c'est interdit et puis, si c'est pour se retrouver en noir et blanc, c’est rendre la carte moins attrayante et surtout moins lisible.

Il vaut mieux les plastifier pour prolon­ger leur durée et écrire dessus à l'aide de feutres spéciaux.

La plupart des cartes IOF sont à l'échelle 1/10000 ou 1/15000 mais il est possible, conseillé même, de trouver et d'utiliser des cartes à échelle plus réduite.

il n'est pas bon également de délivrer dés cartes de grand format (30/40 cm) surtout pour ne travailler que sur une zone res­treinte. La manipulation, même avec la technique du pliage, est embarrassante et peut disperser l'attention de l'élève.

Autant couper la carte sauf si cela fait dis­paraître des renseignements utiles comme la légende ou l'échelle ou des lignes directrices telles que routes et chemins per­mettant de se « recaler » en cas de sortie de zone.

Sur la carte peuvent être soulignés (en rouge de préférence) :

- Les limites de zone à ne pas franchir;

-  Les postes de secours ou de ravitaillement;

- Les zones interdites (à risque ou pri­vées);

- Les itinéraires imposés (fluo jaune de préférence);

- Les modifications du terrain par rapport aux relevés de la carte (ex : nouvelle zone d'abattis).

 

Traçage et Sécurité

 

Le positionnement des postes, la confi­guration des circuits, du Parcours, peuvent influer sur la sécurisation d'une course d'orientation.

L'enseignant, amené à choisir des points de pose de balises et à tracer des cinuits doit éviter tout piège susceptible de mettre l'élève en prise de risques au de blessures.

La reconnaissance sur le terrain et le tra­çage théorique des circuits doivent lui per­mettre également d'anticiper sur les itinéraires qui seront choisis par les élèves mais aussi d'anticiper sur les possibilités de déviations.

En aucun cas, ces erreurs de cheminement doivent amener l'élève dans une zone dangereuse.

 

Ne pas cacher les balises

 

Des distances trop importantes entre chaque balise sont aussi un facteur d'éga­rement, surtout à l'azimut.

Pour sécuriser les élèves, il faut donc ral­longer progressivement les distances entre les postes, celles-ci pouvant varier de 200 à 500 mètres voire plus.

 

Les itinéraires partiels (de poste à poste) doivent être simplifiés au début.

 

- en offrant dés éléments cartographiques connus;

- en permettant un seul mode d'orienta­tion;

- ainssi qu'une seule alternative de che­minement;

- en évitant les changements importants de direction

 

Vénfier que touees les balises sont en place avant de lancer l'activité.


 

Apprendre à rester lucide

 

La fatigue lors d'une course d'orientation peut provoquer, des erreurs de jugement, d'où risque de se perdre ou d'entraîner des chutes, blessures en raison de la dimi­nution des qualités physiques et proprio­ceptives du coureur.

Comment donc réussir à conserver toute sa lucidité ?

 

Créer des automatismes pour libérer son esprit de certaines tâches

 

Tenue de la boussole à l'horizontale en suivant un cap orientation de la carte dans le sens de la progression, compter à chaque fois que le méme pied touche le sol, mémoriser le terrain parcouru et y appréhender les éléments vérifiable sur la carte.

Courir de foçon économique

 

· en adaptant et modulant son allure à la nature du sol, la pente, la pénétrabilité;

· en améliorant son potentiel physique: entraîmement foncier, interval traîning, fartlek et en connaissant sa vitesse de course;

· en s'offrant des temps de récupération sans pour cela perdre du temps exemple : marcher quand la pente est

trop raide et en profiter pour lire la carte ou préparer une visée, un itinéraire, en abordant un poste;

· en pilotant son corps en anticipant les obstacles ou accidents de terrain

 

 Maîtriser la lecture de carte et les « tech­niques » d'orientation (rnesure et estima­tion des angles, distances). Maitriser son affectivité (stabilité émo­tionnelle, travailler sa concentration, Sa vigilance).

 

 

Deuxième étape : maîtrise et déroulemement de la séance

 

Les consignes à donner aux éléves

 

Par rapport à I'environnement

 

· Ne pas casser de branches.

· Éviter de cueillir les fleurs ou les plantes et les piétiner

· Ne pas crier

· Éviter d'effrayer les ammaux et ne  pas toucher un jeune faon ou un jeune che­vreuil, sa mère l'abandonnerai.

· Respecter les propriétés privées, 1es plantations et les clotures.

· Ne pas endommager les clôtures. bar­belés en grimpant dessus.

· Ramasser tout détritus et emporter sa poubelle.

· Respect du code de la route pour les vététistes.

 

Par rapport aux autres éIèves  et utilisateurs de la Forêt

 

· Rester silencieux.

· Ne pas suivre « bêtement»  quelqu'un sans saVOir où l'on va.

· Secourir tout élève demandant assis­tance, en l'aidant ou/et en allant cher­cher les secours s'il est blessé;  en lui montrant sur la carte où il est,s’il est perdu.

· Ne pas dévier de son azimut parce que l'on voit un autre orienteur dans une autre direction, il ne cherche pas forcé­ment la mème balise et n'a pas forcé­ment raison.

· Avertir de votre arrivée les promeneurs surtout si vous arrivez dans leure dos. Ralentir et s'écarter s'il s'agit d’un randonneur à cheval, être «fair-play »  c'est par exemple ramasser une balise tom­bée à terre et la replacer à bonne hauteur.

· Par contre ameuter tout le voisinage pacce que vous avez trouvé une balise, ce n'est pas dans l'esprit de la CO car vous allez en avantager certain.

· ne pas donner un poste en séjournant longtemps à coté.

· Le règlement fédéra1 intedit d'effectuer un parcours ou une fraction de parcours en collaboration avec un ou plusieurs coureurs.

· Ne pas monter dans la voiture du pre­mier automobiliste venu sous prétexte que vous etes perdu(e).


 

Par rapport à la course

 

· Respect de l'horaire imparti (vérifier les montres)

· Rappel de l'azimut de sécurité et vérifi­cation que la mampulation de la bous­sole pour l'obtenir est bien intégrée.

· S'échauffer avant le départ, faire des étirements

· Rappel des limites à ne pas dépasser, des zones à éviter et des dispositits éven­tuels mis en place (rubalise) pour les signaler.

· Déterminer la tâche à effectuer par rapport au thème de la séance. Expliciter.

· Imposer Si nécessaire une teuue adéquate.

· Informer les coureurs des éventuelles modifications du terrain par rapport à la carte, par rapport à la saison ou aux conditions climatiques.

· Maniputation à effectuer en cas d'erreur de poinçonnage, de perte du carton de contrôle

· Vérifier la bonne attache du carton de contrôle, de la boussole...

 · Assurer le premier poste, pour se rassu­rer, pour « rentrer dans la carte » en ne partant pas trop vite, en essayant tout de suite – carte orientée – de lire sur la carte les détails du terrain et vice verra (liaison carte-terrain), en prenant une option facile, même Si elle est plus longue, pour atteindre la prernière balise.

· Donner l'information sur le lieu de regroupement si différent du lieu de  départ ou du parking.

· Éventuellement en guise d'échauffement, emmener les élèves jusqu'à la ligne butoir à atteindre par l'azimut de sécurité de façon à ce qu'ils la visualisent et qu'ils sachent comment retourner de celle-ci au lieu de regroupement.

· Les informer si utilisation d'un signal sonore pour les rappeler (sifflet, corne de chasse, corne de brume, klaxon...)

· Les informer des renseignements de secours figurant sur leur carte ou carton de contrôle c'est-à-dire l'azimut de sécu­rité et éventuellement numéro(s) de télé­phone.

 

Consignes après course

 

· Signaler tout dysfonctionnnement observé durant la course, exemple : il manque la pince à la balise numéro..., j'ai mal poinçonné telle ou telle balise etc.

· Se changer rapidement pour ne pas artra­per froid

· Se ravitailler.

· Faire des étirements.

·Vérifier si on n'est pas porteur de tiques (lire chapitre particulier sur ce point).

· Ramasser tout détritus, papier et empor­ter les poubelles.

· Faire une analyse critique de ses choix d'itinéraire en comparant entre orien­teurs les divers cheminements retenus (très important pour progresser).

 

Bien entendu, ces diverses consignes de sécurité doivent être intégrées progres­sivement au cours de chacune des séances.

Il y aura lieu de rappeler systématiquement celles qui ont valeur d’obligation.

 

En tout état de cause, il y a lieu aussi de ne jamais dramatiser.

 

Conduite de l'enseignant pendant le déroulement de la course

 

S'il est seul

 

Aprés dispersion des élèves, il peut, selon le temps imparti pour effectuer la tâche ou le parcours, se rendre, à contre sens, sur un point de la zone où il pourra obser­ver certains élèves ou groupes d'élèves. il est bon toutefois qu'il soit revenu à son point de regroupement avant l'arrivée du ou des premiers.

 

S'il est accompagné d'un ou plusieurs adultes

 

Se rendre compte d'abord du niveau de compétence de ses accompagnateurs ! Confier le poste d'arrivée et réservez vous la tâche d'observation à mi-parcours. Disposer vos accompagnateurs à des car­refours où ils peuvent contrôler les passages sur plusieurs axes forestiers à la fois ou les poster à l'angle de deux lignes d'arrêt en limite de zone. En cas d'une zone à risques soit naturelle ou par sa nauvaise fréquentation, y placer systématiquement un de vas accom­pagnateurs. il est bon de pouvoir avertir les élèves de la fin dela séance grâce à un signal sonore.

 

 

 

Troisième étape : les risques en course d'orientation

 

Le risque « TIQUES »

 

Non la tique ne s'ttaque pas uniquement aux chiens mais aussi aux humains

 

Sa morsure peut transmettre diverses madies dont la maladie de Lyme.

Les tiques sont des acariens qui se nour­rissent du sang de toutes les espèces de vertébrés.

On la trouve partout en France, sauf dans les zones sèches du Midi méditerranéen ou en altitude au-dessus de 1000 mètres. Elle affectionne les sous bois humides constitués de feuillus. Sa présence est liée à celle des grands mamifères sau­vages (cerfs, chevreuils, sanglier).

Pour se fixer sur un hôte, la tique se tient à l’affût au sommet des herbes, fougères et végétation basse et s'agrippe au pas­sage sur la toison ou les vêtements.

Elle est surtout active pendant les périodes chaudes de l'année et inactive en saison froide. En foret picarde, on la trouve partout d'avril à novembre.

 

Un risque faible cependant

 

Lors de leur morsure, les tiques peuvent transmettre diverses maladies à condi­tion que « l'accrochage » dure suffisam­ment longtemps (48 à 72 heures). Toutes les tiques ne sont pas porteuses du virus et la probabilité de contracter la maladie de lyme par exemple est de 1,2 à 5 %.

 

Comment retirer une tique déjà fixée dans la peau ?

 

Surtout ne pas l'arracher en tirant brus­quement, la tête se casserait à la base et resterait dedans.

Dans un premier temps, appliquer sur la tique un tampon imprégné d'essence, de détachant, benzène, gazole, éther et ce, pendant une dizaine de minutes. Avec une pince à épiler, détacher ensuite la tique en tirant au plus prés de la tête.

 

Désinfecter le point de piqûre

 

Surveiller le point de piqûre les jours sui­vants et, en cas de développement d'une rougeur autour de ce point, conulter un médecin qui vous prescrira certainement un traitement à base d'antibiotiques.

 

La prévention

 

Porter en forêts des vêtements longs, bien fermés, voire imprégnés de répulsif anti-­tiques ou d'un insecticide.

S'inspecter soigneusement en rentrant chez soi car la tique aime les recoins secrets !

 

Risques de blessures et traumatismes

 

Pour la course d'orientation à pied il y aura moyen de composer une trousse de secours qui permettra de remédier aux divers problèmes rencontrés qui sont : petites plaies, coupures, ampoules, entorses, tendinites, élongations, crampes, contractures, contusions, allergies et piqûres d'insectes, cla­quages et fractures.

 

Vofre risque de se perdre... un moment.

 



 


 

 


 


Propositions d'évaluations certificatives

 

Évaluation numéro 1 : vrai ou manquant?

 

Elle correspond aux compétences acquises lors des deux premières ètapes du conti­nuum:

- se repèrer, établir la liaison carte terrain

- s'engager, se sècuriser

et peut-être mise en oeuvre dès le cycle central ou pour le brevet des collèges.

Elle reprend les situations de travail abor­dées en phase 10 de l'ètape numèro 1:

le vrai - faux  manquant ainsi que le «hors des chemins battus », phase 10 de la seconde étape.

 

Objectifs :

· affiner la lecture de carte et la liaison terrain-carte;

· inciter l'élêve à sortir des lignes direc­trices.

 

Tache à effectuer

 

L'élève dispose d'une carte où est surligné un parcours d'environ 2 km à réaliser sur lignes directrices (chemin, sentiers). Sur cette carte est indiqué également le posi­tionnement de 10 balises (cercle rouge de 6 mm de diamètre) placée sur des points caractéristiques qui font référence aux symboles communément utilisés en CO et à proximité immédiate des lignes direc­trices. L'élève doit réaliser le parcours le plus vite possible et pointer les balises existantes sur son carton de contrôle.

 

Aménagement particulier

 

Le parcours proposé doit proposer des possibilités de raccourcis pour inciter l'élève à sortir des sentiers battus et gagner du temps.

Par contre les balises manquantes ne doi­vent pas se situer juste après ces raccour­cis car les risques de s'égarer seraient accrus, mais uniquement sur un parcours partiel simple.

Les balises « vraies » doivent être visibles du chemin.

NB :  il n'est pas possible de proposer l'exercice tel qu'il est présenté dans le vrai - faux - manquant puisque l'itiné­raire de chaque élève peut être différent. L'intérêt des « balises manquantes » consiste dans une lecture plus approfondie de la carte, pour vérifier le position­nement virtuel du poste et des symboles représentés.

Un parcours avec uniquement des « vraies » balises aurait aussi un intérêt moindre car l'élève n'aurait comme seule tâche de suivre les lignes derectrices et de se contenter de « repérer» les balises. Le nombre de balises vraies à trouver peut être, ou n'être pas, donné à l'avance.

 

Critères de réussite

 

1. balises identifiées comme vraies manquantes (total 10); note sur 7,5 points, 1 point en moins par erreur.

2. Vitesse de course sur 7,5 points éga­lement; le meilleur temps réalisé peut servir de temps de base. Défalquer 0,5 point par minute de retard. 0 point pour toute arrivée hors du temps limite imparti.

3. Les 5 points restants sont à l'appré­ciation du professeur pour noter:

- le respect de l'environnement (et du silence)

- le respect des diverses consignes de sécurité (limites de temps et d'espace par exemple...)

- l'autonomie effective de chacun

- etc.


 

Évaluation numéro 2 : la course au score

 

Cette évaluation de type baccalauréat se réfère à l'arrêté du 22 novembre 1995. Elle peut être l'estimation des compé­tences acquises dès la troisième étape du continuum et peut donc être également proposée en collège dès la fin du cycle central ou de la troisième.

 

Obectifs

 

Choisir les postes, les itinéraires les plus appropriés par rapport à ses propres res­sources, gérer le temps.

 

Tache à effectuer

 

Réaliser le meilleur score possible dans un temps donné en trouvant des postes valant plus ou moins de points selon leur difficulté ou leur éloignement (voir fiche numéro 7 de la 3ème étape du continuum). Placer sur le terrain 20 balises:

5 à 5pts,5 à 10 pts

5 à 15pts, 5 à 20pts Soit un total de: 250pts

 

Accorder 60 mn pour réaliser la course au score et défalquer 5pts par minute supplémentaire entamée.

 

 

 

Note de maîtrise de l'exécution (sur 10 points)

 

Il s'agit des points restants après défal­quage des pénalisations éventuelles

10            =             250 points                               5              =              100 points

9,5           =              235                                          4,5           =              85

9              =              220                                          4              =              70

8,5           =              205                                          3,5           =              55

8              =              190                                          3              =              40

7,5           =              175                                          2,5           =              25

7              =              160                                          2              =              10

6,5           =              145                                          1,5           =              5

6              =              130                                          1              =              1 à 4

5,5           =              115                                          0              =              0

 

Les scores intermédiaires à ceux précisés dans le tableau sont alignés à la note inférieur.

                Ex :         237 pts équivaut à la note de 9,5

 

Note de performance (sur 5 points)

 

Elle est fonction du temps imparti et de son respect, dans le cas d'une limite de temps fixée à 60 minutes.

 

5 pts accordés pour toute arrivée avant l'heure

                                      4,5              entre              60 et 61 mn

                                      4                 entre              61 et 62 mn

                                      3,5              entre              62 et 63 mn

                                      3                 entre              63 et 64 mn

                                      2,5              entre              64 et 65 mn

                                      2.                entre              65 et 66 mn

                                      1,5              entre              66 et 67 mn

                                      1                 entre              67 et 68 mn

                                      0,5              entre              68 et 69 mn

                                      0                 neuf minutes de retard et plus

 

Note liée à la connaissance pratique(Sur 5 points)

 

Ttenue spécifique, ou appré­ciée, de l'orienteur : 1 Pt.

Connaissance et pratique des échauffements, étirements adaptés à la CO : 2 pts.

Connaissance et application du règlement sportif FFCO :  2pts.



Évaluation numéro 3 : la course classique

 

Cette dernière épreuve semble la plus appropriée pour une évaluation de type baccalauréat telle qu'elle est définie par l'arrêté du 22 novembre 1995. Par contre, il semble difficile de dissocier la note de la maîtrise de l'exécution de celle rèsultant de la performance. La proposition d'évaluation de la course classique est donc l'attribution d'une note globale de 15 points pour la rèslisation d'un parcours d' orientation dit classique selon les dispositions suivantes:

 

Le milieu

La zone de l'épreuve sera choisie en milieu varié, boisé à semi-couvert, et n'aura été ni expérimentée dans le cadre EPS, séances UNSS, ni révélée avant le jour de l'épreuve.

 

Les distances

Elles devront être équivalentes à:

3 km pour les candidates femmes,

4 km pour les candidats hommes.

 

Il s'agit de distances calculées « à vol d'oiseau », de poste à poste mais évitant toutefois les obstacles infranchissables tels que plan d'eau, falaise.

Ces distances sont diminuées en fonction de la dénivelées positive totale réalisèe sur le parcours selon la règle suivante:

10 mètres de dénivelée positive (pente montante) équivaut à 10 mètres de distance.

Ainsi un parcours présentant 50 mètres de dénivelée positive ne doit pas excéder 2,5 km pour les férninines ou 3,5 km pour hommes.

 

Les postes de contrôle

Ils seront au nombre de 10.

Ils doivent être recherchés dans l'ordre défini par leur numérotation.

Ils sont matérialisés sur le terrain par une balise rouge et blanche aux normes IOF possédant un numèro de code et une pince à poinçons.

Chaque candidat a connaissance au moins 30 minutes avant son départ de la défini­tion de chacun des postes de contrôle et de leur numéro de code qu'il peut reporter sur son carton de contrôle.

 

La carte

Il s'agit d'une carte spécifique à la course d'orientation plus détaillée qu'une carte topographique ordinaire. L'échelle la plus couramment utilisée est le 1/15000 ou parfois le 1/10 000.

 

La boussole

Chaque candidat peut utiliser son maté­riel personnel ou solliciter le prêt d'une boussole. Les compteurs de distance de type podomètres sont interdits.

 

Déroulement de l'épreuve

Il s'agit d'une course individuelle contre la montre.

Les départs seront échelonnés de deux en deux minutes (voire davantage pour évi­ter les regroupements ou le suivi).

Un tirage au sort préalable fixera l'ordre de départ des candidats.

La carte avec son circuit est délivrée au moment même du top départ.

Toutefois 1 minute avant, le candidat pourra consulter une carte vierge où ne figure que le lieu même du départ symbolisé par un triangle

.

Organisation de la sécurité

Le lieu de pratique et le traçage des parcours devront éviter les zones à risques telles que marécages, falaise abrupte, rivière, puits...

La zone d'activité doit être délimitée par des éléments caractéristiques fàcilement identifiables par le candidat : route champ... Un azimut de sécurité sera mentionné sur la fiche de renseignements des postes de contrôle ainsi qu'un temps limite de course.

Les participants devront posséder une montre et avoir une tenue adaptée (pantalon long, guêtres...).

En cas d'accident, l'assistance entre concurrents est obligatoire sous peine d'élimination.

 

Evaluation

La note est attribuée en fonction du temps réalisé pour effectuer le parcours.

 

La réduction kilométrique

La vitesse de relalisation peut varier en  fonction des qualités motrices, tehniques de chacun mais aussi en fonction du milieu naturel qui ralentit plus ou moins la course (dénivelée, consistance du sol, pénétrabilité...)

Chaque type de terrain, chaque carte se voit donc attribuer une unité de hase appelée réduction kilométrique (RK) qui représente le temps idéal que réaliserait le meilleur mondial adulte pour parcouri 1 km dans la zone considérée.

Pour les cartes répertoriées dans les forêt de Picardie, la RK moyenne est de 300 secondes au km soit 5'/km.